Mis à jour le: 21/04/2020

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COVID-19: Support d’information aux professionnels

Consultez régulièrement cette page pour connaitre les dernières informations concernant l’épidémie de COVID-19.
La date de mise à jour de cet article est indiquée en haut à gauche de la page, au dessus de la table des matières.

Màj 21/04/2020 :

Le point sur l'épidémie

Màj 27/03/2020 :

L’ensemble des départements de France métropolitaine sont classés en « zone d’exposition à risque »

Point hebdomadaire du 24 mars :
263 personnes hospitalisées en Nouvelle Aquitaine dont 69 en réanimation.

Entre le 1er et le 22 mars, 507 décès contiennent une mention de COVID-19 parmi les causes médicales de décès renseignées. L’âge moyen au décès est de 81,2 ans et 57% des certificats concernent des hommes. Des comorbidités étaient renseignées dans 288 soit 56,8% des certificats de décès certifiés par voie électronique.

2,4% des patients décédés sont âgés de moins de 65 ans et ne présentent pas de comorbidité.

Plus de publication et un point quotidien sur le site de l’ARS.

Recommandations régionales pour la mise en place de centres ambulatoires dédiés COVID-19

Màj 31/03/2020 :

L’ARS Nouvelle-Aquitaine rappelle que les consignes nationales, pour la prise en charge en ambulatoire des patients symptomatiques, doit être avant tout organisée par les professionnels de santé habituels des patients et, dans la mesure du possible, par téléconsultation. 

Il est possible de mettre en place de tels centres :
  • En renfort des prises en charges ambulatoires existantes,
  • En cas d’afflux massif de patients COVID-19,
  • Pour répondre aux besoins de prise en charge lorsque la téléconsultation ou la consultation en présentiel dans un cabinet médical n’est pas possible.

Afin d’éviter que ces centres ne constituent des foyers de contamination, les règles de bon fonctionnement, de sécurité et d’hygiène devront être garanties par le responsable du centre.

Ces recommandations pourront évoluer, en fonction de l’évolution de la crise et des doctrines nationales.

Afin d’informer l’ensemble des acteurs, ces centres sont référencés au niveau régional. Les porteurs de projets doivent donc :

  • Renseigner la fiche en ANNEXE 5 ainsi que l’attestation sur l’honneur
  • Adresser ces documents par mail à l’adresse mail ALERTE de son département :
Voir liste ci-contre  –>

Et en copie à : ars-na-dosa-offre-soins@ars.sante.fr

En objet : « centre ambulatoire dédié COVID19 »

Un avis sera rendu par mail par la DDARS en lien avec la CPAM et le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins du département concerné.

La communication vers l’ensemble des acteurs sera assuré par la DDARS dès l’avis rendu.

Sources :

  • Liste des mails ARS/département

ars-dd16-alerte@ars.sante.fr

ars-dd17-alerte@ars.sante.fr

ars-dd19-alerte@ars.sante.fr

ars-dd23-alerte@ars.sante.fr

ars-dd24-alerte@ars.sante.fr

ars-dd33-alerte@ars.sante.fr

ars-dd40-alerte@ars.sante.fr

 ars-dd47-alerte@ars.sante.fr

ars-dd64-alerte@ars.sante.fr

ars-dd79-alerte@ars.sante.fr

ars-dd86-alerte@ars.sante.fr

ars-dd87-alerte@ars.sante.fr

Signes cliniques les plus fréquents :

Màj 27/03/2020 :

L’Infection respiratoire aiguë sans ou avec signes de gravité est le tableau le plus fréquent.

Toutefois des formes avec symptomatologie digestive, état confusionnel, initialement non fébriles sont souvent au premier plan chez les personnes âgées.

Le Conseil national professionnel de gériatrie et la Société française de gériatrie et gérontologie ont confirmé cette symptomatologie atypique du Covid-19, indépendamment des signes respiratoires plus classiques, se traduisant par

· des signes digestifs (notamment diarrhée),

· 1 état confusionnel ou des chutes,

· 1 fébricule avec variations de température.

Le Conseil national professionnel d’ORL a constaté la recrudescence d’anosmie brutale sans obstruction nasale, parfois isolée qui pourrait être en relation avec le Covid-19.

En présence d’une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de Covid-19 est à considérer comme vraisemblable.

· Ne pas les traiter par corticoïdes inhalés ou per os et les lavages de nez sont décommandés, ils pourraient favoriser la dissémination virale.

· Tableau clinique plutôt caractéristique des formes bénignes, mais aussi assez fréquent dans les formes graves.

Retrouvez en suivant le lien ci-dessous, une fiche d’information à destination de vos patients :

Quel comportement adopter ?

Mise en place de la stratégie d’atténuation

Màj 16/03/2020 :

3 axes majeurs de cette stratégie :

  • Prise en charge des formes modérées en médecine de ville : 80% des malades
  • Prise en charge des formes sévères et graves dans les établissements de santé,
  • Préservation des personnes fragiles (personnes âgées, personnes handicapées polypathologiques…) au sein des établissements médico-sociaux.

 

Régulation des hospitalisations des patients présentant des signes de gravité par le SAMU-Centre 15, ceux-ci ayant connaissance des rôles dédiés aux établissements, des places disponibles et pouvant orienter les patients selon leurs critères de gravité clinique

Prise en charge en ambulatoire

Màj 19/03/2020 :

Pour faire face, comment définir les stratégies à mettre en place au sein de vos équipes : 

Organisation en équipe : s’appuyer sur :
  • circuit de la prise en charge en ambulatoire *.
  • organisation du cabinet *.
  • Masques : recommandations.
  • Soins non urgents
  • arrêt de travail
  • arbre décisionnel (fichier téléchargeable)
renouvellement des traitements chroniques
Gradation du risque définition des 3 types de cas
Personnes à risques
Appui sur questionnaire initial (fichier téléchargeable)
Section télémédecine 
Prise en charge à domicile des patients symptomatiques

(*voir lien de téléchargement ci-contre).

Recommandation concernant le port du masque

Màj 07/04/2020 :

Evolution de la doctrine pour le port du masque

Les nouvelles recommandations relatives au port du masque s’appuient sur les publications :

Pour aboutir à une note d’information du 29 mars des ministères de la santé, de l’économie et du travail.

De nouvelles catégories ont été créées à usage non sanitaire :

  • Masque individuel à usage des professionnels en contact avec le public : contact régulier
  • Masque à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe portant ces masques : contacts occasionnels avec des personnes.

S’ils sont conformes aux normes publiées, ils peuvent être utilisés en complément des gestes barrières et avec une bonne utilisation du masque.

(Rappel des normes :

  • Professionnels en contact avec le public : efficacité de filtration pour des particules de 3µm de 90 à 95 %
  • Protection collective : efficacité de filtration pour des particules de 3µm de 70 à 80%)

Distribution et dotations en masques

Màj 19/03/2020 :

Clés de répartition en ville :

Médecin, IDE, pharmacien 18 masques par semaine

Pour les territoires à risque :

Kiné, médecin spécialiste : 6

service d’aide à domicile : 9.

 

Distribution via les pharmacies

Masques FFP2 sont destinés aux professionnels en contact étroit ou réalisant des gestes invasifs : infirmiers, kinésithérapeutes pratiquant la rééducation respiratoire, chirurgien-dentiste.

Pour les autres professionnels listés dans l’arrêté masques chirurgicaux.

Distribution via un transporteur privé, en dehors du circuit des grossistes-répartiteurs et que les stocks ne seront suffisants que pour une semaine.

Les départements les plus touchés sont livrés en priorité et l’ensemble de la France sera équipé d’ici la fin de journée du 18 mars.

Bonnes pratiques pour l'utilisation des masques : Bonnes pratiques

Respecter les conditions d’utilisation de port des masques selon la notice d’utilisation.

Respecter les bonnes pratiques d’élimination des masques pour éviter d’augmenter le risque de transmission (notamment la réalisation d’une hygiène des mains après retrait et élimination du masque).

Ne pas réutiliser un masque dès lors qu’il a été manipulé et ôté du visage.

Autoriser le port prolongé du même masque chirurgical ou FFP2 pour plusieurs patients en tenant compte des facteurs ci-dessous :

Tolérance et acceptabilité du professionnel de santé

Humidité de la partie filtrante du masque

Intégrité du masque (ex. élastique et partie filtrante)

Risque de projection avéré de projection de gouttelettes infectieuses

Ne pas dépasser une durée maximale de 4h pour le port d’un même masque chirurgical

Ne pas dépasser une durée maximale de 8h pour le port d’un même masque FFP2

Ne pas utiliser d’autres types d’écrans à la place des masques chirurgicaux (ex. masques en tissu, masques en papier, chiffons noués derrière la tête), du fait de données scientifiques concernant leur efficacité (étanchéité) très rares.

Sources :

Soins non urgents

Pour les patients les plus fragiles, et notamment les plus de 70 ans, il est demandé à certains professionnels de reporter les soins non-urgents pour ces personnes afin d’éviter les sorties, les salles d’attente. Sont concernés :

  • Pédicures-podologues,
  • Orthophonistes,
  • Orthoptistes,
  • Audioprothésistes,

masseurs-kinésithérapeutes.

Sources :

Arrêts de travail

Màj 19/03/2020 :

Pour les parents d’enfants : démarches par l’employeur.

Dispositions exceptionnelles jusqu’au 30 avril.

Extension aux personnes à risque : si aucune solution de télétravail n’est envisageable, elles peuvent désormais se connecter directement, sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant, sur le site declare.ameli.fr pour demander à être mises en arrêt de travail pour une durée initiale de 21 jours. 

L’auto déclaration sur https://declare.ameli.fr/ pour les personnes à risque n’est valable que pour les personnes reconnues ALD.

Cet accès direct permet de ne pas mobiliser les médecins de ville pour la délivrance de ces arrêts.

la procédure de déclaration sur le site concerne les salariés du régime général, les marins, les clercs et employés de notaire, les travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs et agents contractuels de la fonction publique. 

Travailleurs indépendants.

Source ameli

Renouvellement des traitements chroniques

Màj 16/03/2020 :

Facilité donnée aux pharmaciens pour les médicaments prescrits au-delà de la durée de validité de l’ordonnance dans le cadre d’un traitement chronique (hormis stupéfiants) jusqu’au 31 mai 2020.

Sources :

Gradation du risque

Màj 18/03/2020 :

Cas possible :

Toute personne présentant des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë avec une fièvre ou une sensation de fièvre, ET

Ayant voyagé ou séjourné dans une zone d’exposition à risque dans les 14 jours précédant la date de début des signes cliniques. Au cas par cas une exposition avérée ou potentielle à un évènement de type cluster hors des zones d’exposition à risque, pourra aussi être considérée.

Toute personne, même sans notion de voyage/séjour dans une zone d’exposition à risque ou de contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19, Présentant :

Une pneumonie pour laquelle une autre étiologie a été préalablement exclue sur la base de critères cliniques, radiologiques et/ou virologiques et dont l’état clinique nécessite une hospitalisation, OU

Des signes de détresse respiratoire aiguë pouvant aller jusqu’au SDRA dans un contexte possiblement viral et sans autre étiologie évidente d’emblée.

 

Cas probable :

Toute personne présentant des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë dans les 14 jours suivant un contact étroit* avec un cas confirmé de COVID-19 ;

 

*Un contact étroit est une personne qui, à partir de 24h précédant l’apparition des symptômes d’un cas confirmé, a

  • partagé le même lieu de vie, 
  • eu un contact direct avec lui, en face à face, à moins d’1 mètre du cas ou pendant plus de 15 minutes, lors d’une discussion,
  • flirt ; amis intimes,
  • voisins de classe ou de bureau,
  • voisins du cas dans un moyen de transport de manière prolongée,
  • personne prodiguant des soins à un cas confirmé ou personnel de laboratoire manipulant des prélèvements biologiques d’un cas confirmé, en l’absence de moyens de protection adéquats.

Cas confirmé :

Toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l’infection par le SARS-CoV-2.

Personnes à risque de développer une forme grave d’infection

Selon le Haut Comité de Santé Publique il s’agit des :

  • Personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;
  • Patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
  • Patients atteints de cirrhose au stade B au moins
  • Patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • Diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;
  • Personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
  • Personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
  1. Médicamenteuses : chimiothérapie anti-cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
  2. Infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn³
  3. Consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques,
  4. Atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement,
  5. Présentant un cancer métastasé.

 

Les femmes enceintes par analogie avec les séries publiées sur le MERS-CoV et le SRAS en dépit d’une petite série de 18 cas d’infections à SARS-CoV-2 ne montrant pas de sur-risque ni pour la mère ni pour l’enfant ;

Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m² : par analogie avec la grippe A(H1N1)

Télésanté

Màj 21/04/2020 :

Mise à jour des règles de facturation des actes de télémédecine :

Facturer les consultations téléphoniques est maintenant autorisé.

En savoir plus

 

Télémédecine

Tout ce que vous devez savoir sur les actes de télémédecine résumé dans un seul et même document !
L’usage des moyens de consultation ou de suivi à distance font l’objet d’une attention particulière et d’un assouplissement drastique des règles d’utilisation.

Cependant, même dans le cadre de l’épidémie de COVID-19 qui nous touche actuellement, il convient de respecter des règles assurant la sécurité de vos patients ainsi que  l’assurance que vous exercez dans le respect de vos obligations légales :

“Les professionnels sont tenus d’utiliser des outils (qu’ils soient référencés ou non), respectant le règlement général sur la protection des données (RGPD), la réglementation relative à l’hébergement des données de santé (HDS) et la politique générale de sécurité des systèmes d’information en santé (PGS-SIS). Toutefois, en cas d’impossibilité et exclusivement dans le cadre de la réponse à l’épidémie de COVID-19 les professionnels peuvent utiliser d’autres outils (arrêté du 19 mars 2020).”

A ce jour, dans le soin de premier recours, la distinction suivante est faite :

  • Téléconsultation : consultation à distance
  • Télésuivi : suivi infirmier à distance
Téléconsultations :
Quand puis-je faire une téléconsultation ?

La téléconsultation (acte de consultation à distance) permet notamment :

  • De réaliser des primo-consultations de patient « cas possible »
    1 à COVID-19 ;
  • D’assurer la prise en charge à domicile des patients infectés par le coronavirus ou susceptibles
    de l’être.

Ce type de téléconsultation peut se faire sans être équipé d’une solution spécifique de téléconsultation, il suffit d’utiliser une solution d’échange vidéo comme il en existe déjà de nombreuses sur le marché (exemple : Skype, WhatsApp, FaceTime…). Il n’est pas nécessaire d’être équipé d’une solution de téléconsultation pour pouvoir en faire une.

Comment facturer cette consultation ?

Les principes de remboursement

  • Le tarif de la téléconsultation est équivalent au tarif de la consultation présentielle.
  • La prise en charge est assurée par l’Assurance maladie obligatoire à 100% pour les patients exposés au Covid-19.
  • Vous effectuez ainsi uniquement une transmission de la feuille de soins à l’assurance maladie obligatoire.

Dans cadre, il est fortement préconisé de proposer le tiers payant aux patients.

Comment facturer ?

 
Il existe différents cas en fonction de votre connaissance ou non du patient.
Si vous connaissez déjà le patient, vous disposez des données administratives nécessaires à la facturation dans son logiciel.

Si vous ne le connaissez pas déjà, vous devez lui demander son numéro de sécurité sociale ou NIR (avec la clé) et sa date de naissance afin d’interroger le service en ligne ADRi. Si vous ne disposez pas d’ADRI, vous pouvez utiliser Infopatient sur Ameli Pro pour récupérer ces données et les saisir dans votre logiciel.

Dans ces deux situations, si vous n’êtes pas le médecin traitant du patient, vous devez également indiquer la mention « urgence » dans la feuille de soins pour que le patient ne soit pas pénalisé sur le niveau de remboursement de l’acte de téléconsultation (dérogation au parcours de soins).
 
Ensuite, toujours dans ces deux situations, vous procédez à la facturation en utilisant le code TCG (pour les médecins généralistes de secteur 1, de secteur 2 adhérant à l’OPTAM ou de secteur 2 non adhérant à l’OPTAM lorsqu’ils respectent les tarifs opposables) ou TC (pour les autres médecins).
Vous indiquez dans la feuille de soins exonération de type « soins particuliers exonérés » (exo div, valeur 3).

Selon la version de votre logiciel de facturation SESAM-Vitale agréé ou non télémédecine, la FSE est transmise en mode SESAM sans Vitale ou en mode dégradé.

En mode dégradé, il n’est pas nécessaire d’envoyer en parallèle une feuille de soins papier.

Enfin, si vous ne connaissez pas le patient et que vous n’avez pas les moyens de consulter ADRi ou Infopatient, vous envoyez une feuille de soins papier (avec la facturation du code TCG ou TC selon le cas) par voie postale à l’assuré qui aura la charge de l’adresser à son organisme de sécurité sociale pour obtenir un remboursement.
 
Pour toute autre information :
 
– Comment me faire payer cette téléconsultation ?
– Comment transmettre une ordonnance au pharmacien si nécessaire ? 
– Comment établir et transmettre un arrêt de travail si nécessaire dans le
cadre d’une téléconsultation ? 
 
Téléchargez la fiche covid-19_teleconsultation-fiche-medecin.pdf  éditée par solidarites-sante.gouv.fr.
 
Pour vous aider à mener vos actes de téléconsultation, vous pouvez vous appuyer sur ces documents :
 
 
Télésoins :

Pendant la durée de l’épidémie, de manière dérogatoire et transitoire et afin d’assurer la surveillance à domicile des patients atteint ou suspect d’infection, le suivi à distance en télésoin pour IDE, ou télésuivi, a été défini par l’arrêté ministériel du 16 mars 2020.


Il est préconisé que puisse être mis préférentiellement en place le télésuivi. Un suivi en présentiel pourra avoir lieu si le patient bénéficie d’ores et déjà de visites à domicile d’un IDE pour une autre raison, ou si le médecin et l’IDE estiment que le télésuivi n’est pas adapté pour le patient.

Le télésuivi est réalisé préférentiellement par vidéotransmission avec le patient, ou par téléphone si les équipements du patient et de l’infirmier ne le permettent pas.

Les critères d’éligibilité des patients au télésuivi sont les mêmes que les critères d’éligibilité au suivi en présentiel.

S’y ajoutent une évaluation de la disponibilité et de la maîtrise par le patient des outils du télésuivi (smartphone, ordinateurs avec connexion wifi, ou, à défaut, téléphone).

Cotation : La cotation est un AMI 3,2.

Les détails de surveillance ainsi que la prise d’informations sur le patient sont détaillées dans la fiche éditée sur solidarites-sante.gouv.fr. et téléchargeable ici.

Prise en charge à domicile des patients symptomatiques

Màj 16/03/2020 :

Sont concernés : les patients ne présentant pas de signes de gravité et ne nécessitant pas d’être hospitalisés.

Points de vigilance :

  •  Capacité à respecter et à comprendre les précautions et les consignes recommandées dans le cadre de l’isolement,
  • Fonctionnalité du logement permettant le confinement, l’accès aux moyens de communication et aux besoins de base,
  • Absence de personnes au domicile présentant des facteurs de risque grave.

Concrètement : isolement du patient dans une chambre séparée isolé des autres membres du foyer : précisions et modalités page 4 de la doctrine ou 5 de la fiche médecin

4 modalités de surveillance à domicile :

  1. Auto-surveillance (patient ou entourage), avec l’impératif qu’il se soit approprié la consigne d’appeler le médecin en cas d’aggravation.
  1. Suivi médical défini par le médecin lors de la consultation initiale.

Un suivi médical à J6-J8 est systématiquement organisé. En fonction de l’état du patient ce suivi peut être réalisé :

  • En présentiel,
  • En téléconsultation : cf. annexe 3
  • Par téléphone.
  1. Suivi renforcé à domicile par des infirmiers, en complément du suivi médical : pour les patients relativement autonomes, peu symptomatiques mais ne pouvant assumer une autosurveillance.
  • Fréquence et signes d’alerte à suivre défini par le médecin.
  • Possibilité de recourir au télésoin (texte à venir)
  • Cotation d’un acte de surveillance clinique de prévention pour un patient à la suite d’une hospitalisation pour épisode de décompensation d’une insuffisance cardiaque par analogie
  1. Hospitalisation à domicile (HAD) : annexe 5. Patients relevant d’une hospitalisation pour les complexités suifantes :

Manifestations respiratoires nécessitant une surveillance rapprochée ;

  • Existence de comorbidités 
  • Patients âgés
  • Situation de complexité psychosociale
Critères de guérison

Un patient peut être considéré comme guéri 48 heures après la disparition des symptômes.

Recommandations pour le suivi à domicile des patients Covid-19 par les IDE

Màj 30/03/2020 :

Si le télésuivi ne peut être mis en place, pour limiter le risque de contamination des autres patients vus :

Mise en place des tournées spécifiques COVID-19 :

  • En dédiant une partie de la journée aux patients COVID-19 ou,
  • En dédiant un professionnel aux patients COVID-19.

Règles d’hygiène lors des soins à domicile :

  • Apporter sa mallette contenant tensiomètre et saturomètre.
  • Hygiène des mains et port d’un masque chirurgical.
  • Port du masque chirurgical systématique
  • Décontamination, après usage du tensiomètre et saturomètre ainsi que du stylo si remplissage d’un dossier papier.
  • Gestion des déchets, conformément aux recommandations de l’HCSP : ordures classiques avec double ensachement.

 

A la fin de la tournée : décontamination du volant et de tous les accessoires dans le véhicule qui ont été touchés avec un détergent désinfectant virucide.

Sources :

Recommandation pour la personne confinée

Màj 16/03/2020 :

Surveillance de l’état de santé : prise de température, alerte en cas d’aggravation

Confinement : pièce dédiée aérée régulièrement, respect d’une distance de sécurité

Lavage des mains et hygiène

Nettoyage des sols, surface de contact  et draps.

Pharmacie :

  • Retrait en officine des traitements et produits de santé prescrits par une personne de l’entourage du patient
  • Livraison à domicile des traitements,
  • Délivrance exceptionnelle par la pharmacie de l ’établissement de santé dans lequel a été réalisé la consultation.

Des masques chirurgicaux peuvent être fournis sur prescription médicale.

Information des patients et prévention

Information :

Document PDF sur les mode de transmission et la symptomatologie.

Prévention :

Les masques ne sont pas la solution pour la population générale :

Les gestes simples sont efficaces :

« lavage des mains, mouchoirs à usage unique immédiatement jetés, se saluer (plutôt que se serrer la main) »

Gestion du stress :

Un document à destination des patients a été édité pour les aider à gérer les situations de stress :
Gestion du stress

De même, un suivi psychologique est dorénavant accessible aux patients en passant par le numéro vert ci-dessous.

CORONAVIRUS

N'encombrez pas les lignes téléphoniques du SAMU
Numéro de téléphone à destination des particuliers :
N°VERT

Modalités de transmission :

Màj 27/03/2020 :

  • Transmission directe (par inhalation de gouttelettes lors de toux ou d’éternuement),
  • Transmission par contact (contact avec la bouche, le nez, ou les muqueuses des yeux).

La transmission des coronavirus des surfaces contaminées vers les mains n’a pas été prouvée.

Cependant, elle ne peut être exclue, à partir de surfaces fraîchement contaminées par les sécrétions. Ainsi la transmission manu-portée à partir de l’environnement est possible.

Avis du Haut comité à la Santé Publique :

En s’appuyant sur les données de la littérature relatives à la survie, l’inactivation et la transmission du virus :

Survie dans l’environnement est de quelques heures, voire quelques jours, à température ambiante, sur diverses surfaces, selon le type de matériau : environ 24 heures sur du carton, et 2-3 jours sur du plastique ou sur de l’inox.

Inactivation : procédures de désinfection des surfaces avec :

62-71 % d’éthanol, 0,5 % de peroxyde d’hydrogène ou

0,1 % d’hypochlorite de sodium en 1 minute.

un cycle en machine de 30 mn à 60°C serait de nature à détruire ces virus.

Par précaution, l’ECDC propose une température de 90°C.

Recommandations pour la gestion des déchets :

Màj 27/03/2020 :

Le HCSP recommande :

Pour les professionnels de santé en exercice libéral et les personnes infectées ou susceptibles d’être infectées maintenues à domicile :

Éliminer les déchets contaminés ou susceptibles d’être contaminés par le COVID-19 selon la filière classique des ordures ménagères :

Les déchets produits, notamment les masques, mouchoirs à usage unique et bandeaux de nettoyage des surfaces, sont placés dans un sac plastique pour ordures ménagères dédié, opaque, disposant d’un système de fermeture fonctionnel.

Lorsque le sac plastique pour ordures ménagères est presque plein, il est fermé et placé dans un deuxième sac plastique pour ordures ménagères, stockés sous ce format durant 24 heures avant leur élimination via la filière des ordures ménagères.

Pour les patients confirmés, cette procédure de stockage est réalisée jusqu’à la fin des symptômes respiratoires.

Pour les professionnels de santé prodiguant des soins à domicile : éliminer les déchets produits par l’acte de soin via la filière classique des DASRI.

Consignes précaution d’hygiène pour les aides à domicile

 

Priorisation des tests de diagnostic

Màj 14/04/2020 :

Les recommandations quant à la réalisation des tests n’ont pas évolué :

Sont concernés :

  • Les Patients hospitalisés présentant des complications en lien avec des symptômes évocateurs,
  • Les professionnels de santé ou personnels des structures médico-sociales dès l’apparition de symptômes évocateurs de COVID19,
  • Les personnes à risque de formes graves présentant symptômes évocateurs de COVID19,
  • Les femmes enceintes symptomatiques quel que soit le terme de la grossesse,
  • Les trois premiers patients dans le cadre de l’exploration d’un foyer de cas possibles au sein d’une structure d’hébergement collectif,

 

Par contre, les capacités d’analyse sont renforcées par la publication d’un arrêté du 5 avril 2020 qui permet dans le cadre d’un contrat de collaboration aux laboratoires d’analyse médicale de s’appuyer sur d’autres laboratoires non médicaux.

Tests de dépistage

 

Pour les personnes symptomatiques ou l’ayant été. Critères de priorité :

  • Gravité des symptômes,
  • Personnels de santé avec symptômes évocateurs
  • Comorbidité pour les personnes à risques de formes graves
  • Femmes enceintes symptomatiques
  • Patient hospitalisé pour une autre cause devenant symptomatique
  • Donneurs d’organes, tissus ou de cellules souches
  • Exploration d’un foyer de cas possibles

Professionnels de santé classés comme sujets contacts asymptomatiques à risque faible, modéré ou élevé d’un cas confirmé de COVID-19

  • Poursuite de l’activité,
  • Port du masque chirurgical en permanence
  • Auto-surveillance : prise de température 2 fois/j et identification de tout symptôme.
  • En cas de symptômes, même de faible intensité :

– éviction professionnelle immédiate

– prélèvement à visée diagnostique rapide

Sources :

Recommandations thérapeutiques :

Màj 27/03/2020 :

Prise en charge générale :

Source : Avis du Haut comité à la Santé Publique du 23 mars s’appuyant sur les données de la littérature.

Prise en charge des patients des décompensations respiratoires : Fiches conseils pour gérer ces urgences sanitaires : à domicile et/ou en EHPAD 

Test de dépistage rapide de l’angine :

Recommandation à l’attention des pharmaciens et médecins :

Ne pas effectuer ou ne pas rédiger d’ordonnance de dispensation conditionnelle en cas d’angine relevant d’un TROD afin de ne pas inciter les personnes infectées à se présenter dans les pharmacies d’officine pour des symptômes qui pourraient être en lien avec le COVID-19.

Sources :

Recommandations pour la levée du confinement :

Màj 27/03/2020 :

Avis du Haut comité à la Santé Publique :

En population générale

À partir du 8ème jour à partir du début des symptômes,

ET au moins 48 heures à partir de la disparition de la fièvre ET au moins 48 heures à partir de la disparition d’une éventuelle dyspnée.

Dans les 7 jours qui suivent la levée du confinement, il est recommandé d’éviter les contacts rapprochés avec les personnes à risque de forme grave.

Pour les personnes immunodéprimées

Au plus tôt au 10ème jour à partir du début des symptômes,

ET au moins 48 heures à partir de la disparition de la fièvre vérifiée par une température rectale inférieure à 37,8°C,

ET au moins 48 heures à partir de la disparition d’une éventuelle dyspnée

AVEC, lors de la reprise des activités professionnelles, le port d’un masque chirurgical de type II, pendant les 14 jours suivant la levée du confinement. Il est aussi rappelé l’importance du respect des mesures d’hygiène des mains.

Personnel de santé n’appartenant pas à la liste des personnes à risque de développer une forme grave

À partir du 8ème jour à partir du début des symptômes,

ET au moins 48 heures à partir de la disparition de la fièvre ET au moins 48 heures à partir de la disparition d’une éventuelle dyspnée,

AVEC, lors de la reprise des activités professionnelles, au contact de patients et/ou de professionnels de santé, le port d’un masque chirurgical de type II, pendant les 7 jours suivant la levée du confinement.

Personnel de santé appartenant à la liste des personnes à risque de développer une forme grave :

Au plus tôt au 10ème jour à partir du début des symptômes,

ET au moins 48 heures à partir de la disparition de la fièvre vérifiée par une température rectale inférieure à 37,8°C

ET au moins 48 heures à partir de la disparition d’une éventuelle dyspnée.

AVEC, lors de la reprise des activités professionnelles, au contact de patients et/ou de professionnels de santé, le port d’un masque chirurgical de type II, pendant les 7 jours suivant la levée du confinement.

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