Découvrez l’histoire de la Maison de santé du Piémont Oloronais par Fréderic Urlacher, médecin généraliste à la MSP d’Oloron Sainte-Marie.

La légende de la MSP perdue au pied des Pyrénées Béarnaises

« Mes ou n’ei la maison de santat ? » Voilà le chant que l’on pouvait entendre raisonner dans la capitale du Haut-Béarn et son piémont il y a bien longtemps ; autant sur les trottoirs que sur les places, dans les montagnes que dans les vallées, dans les mairies qu’à la Sous-Préfecture, à l’hôpital que dans les cabinets des soignants libéraux… Pourtant, aussi peu visible qu’elle était ancrée dans son territoire, la Maison de Santé du Piémont Oloronais était présente dans les têtes de ses membres, investis au quotidien pour son abstraite construction perpétuelle.

Dans des lieux secrets et sombres, ces professionnels de santé se réunissaient régulièrement, telles les broishas dans les bois, et fomentaient des plans diaboliques qui visaient la population du Haut-Béarn. Ainsi avaient-ils osé s’attaquer aux problèmes des chutes chez les personnes âgées, à l’infarctus, à l’accident vasculaire cérébral, à la santé des femmes enceintes et de leurs nourrissons, et même aux plaies suintantes ! Et ce malgré la volonté affichée de certains seigneurs et notables de les empêcher de nuire. Ils s’étaient même liés avec d’autres soignants qui réalisaient leurs méfaits directement aux domiciles des habitants de cette sinistre contrée.

Un jour, ayant pu s’échapper de leurs cabinets, malgré le risque d’être mis sur le bûcher s’ils se faisaient prendre par les gardes, ils partirent à la découverte du monde de l’exercice coordonné. En remontant vers le nord, ils rencontrèrent des soignants, comme eux, emplis d’envie de nuire à la population. Mais la différence résidait dans le fait qu’ils avaient pu tous se regrouper sous le même toit, afin d’être encore plus performants dans l’élaboration de ces funestes projets. Après de longs échanges amicaux, ils repartirent munis d’idées toujours plus terribles qu’ils s’empressèrent de mettre en place à leur retour en Béarn : collaboration et entraide entre les professionnels de santé pour persécuter toujours plus de monde, renforcement des liens avec les autres acteurs du territoire qui oeuvraient dans leur domaine, embrigadement de quelques victimes potentielles pour élaborer avec elles des stratégies encore plus vicieuses à l’encontre de la population.

Le grand seigneur d’Oloron, agacé par ces agissements et soucieux de protéger ses sujets, décida brutalement de mettre un terme à cette pagaille. Il ordonna de couper la langue de tous ceux qui prononceraient ces mots : « Maison de Santé du Piémont Oloronais ».

Ainsi tous ses membres se terrèrent-ils encore plus dans leurs lieux de soins dispersés dans la ville. Ils se rencontrèrent de moins en moins puisque tous craignaient de subir la sentence si les mots interdits s’échappaient de leurs bouches encore garnies de leurs langues. L’espoir de jours meilleurs pour leurs professions mourut doucement en même temps que la Maison de Santé du Piémont Oloronais disparut complètement de leurs esprits muselés.

Certains racontent que cette entité démoniaque serait toujours en activité, toujours plus terrifiante…

FU

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