Les acteurs en charge d’accompagner les MSP néo-aquitaines, que nous appelons entre nous « les 4 fantastiques » (MSA, ARS, Assurance Maladie et AVECSanté) se sont réunis ce jeudi 8 février au musée de l’Assurance Maladie pour un séminaire régional commun.

Un objectif commun pour les 100 acteurs institutionnels présents lors de cette journée était à l’ordre du jour : construire des plans d’actions locaux pour accompagner encore plus efficacement les MSP de la région dans le cadre du plan 4 000 MSP.

Pour rappel, actuellement sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine nous comptabilisons environ 300 MSP. Dans la logique du plan des 4 000 MSP, nous devrions recenser 424 MSP en décembre 2026, soit 124 MSP en plus sur notre territoire. 

Sur la base de cet objectif, la journée s’est articulée avec deux plénières le matin :

Une première plénière sur le thème des Protocoles pluriprofessionnels animée par Laurence Tandy de l’Assurance Maladie et Victor Terraza, président de AVECSanté Nouvelle-Aquitaine.

S’en est suivi une deuxième plénière sur les Protocoles de coopération animée par Éléonore Tron, de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et Pascal Chauvet, de la fédération AVECSanté Nouvelle-Aquitaine.

Puis, 6 ateliers l’après-midi, tous animés par des acteurs de la région :

• MSP matures :
  • Intégration et maitrise des nouveaux métiers/dispositifs de coopération
  • Actions de santé publique : quelles actions probantes ? Innovantes ?

• MSP émergentes :
  • Comment faire naître les projets de MSP, comment accompagner ensemble les PS ( les atouts pour réussir) ?
  • Le coordinateur : quel cadrage pour le métier ?
  • Implication des usagers : utilité, compréhension, modalités ?

• MSP fragiles :
  • Prévenir les risques de fermeture : Repérage et accompagnement des MSP fragiles

De nombreux enseignements ont été tirés de ces échanges dont les contenus devront faire l’objet d’une restitution lors d’un prochain séminaire national le 3 avril à Paris. Parmi ces convergences d’avis, le constat d’une nécessaire mise en commun des compétences respectives de chacun. Méthodologie, expérience de terrain, facilitation, connaissance métier et connaissance fine de l’exercice coordonné et de l’interprofessionnalité sont quelques exemples de compétences de notre fédération que nous souhaitons verser au pot commun. En contrepartie, nous avons émis le souhait de bénéficier des compétences incontestables de nos homologues institutionnels dans le pilotage et le suivi territorial des projets mais aussi sur leurs capacité de reporting.

Ensemble, façonnons l’avenir de l’exercice coordonné.